Puisque vous avez aimé "Ca te barbera", voici le sketch.
Stephen : Franchement sur ce coup là, tu m' as déçu Stephen. T' était-il vraiment impossible d' agir autrement que tel que tu aurais pu le faire autrement ? Réponds moi Stephen !
Stephen : Stephen, je n' ai pas peur de te le dire en face. Si j' ai agi ainsi c' est que je ne pouvais pas agir autrement que tel que je l' ai fait. Tu me comprends ?
Stephen : Bien sur que je te comprend. Mais où veux tu en venir ?
Stephen : Je veux en venir que si j' ai agi de la sorte c' est que...
Stephen : C' est que quoi ?
Stephen : C' est que je ne pouvais pas agir autrement que tel que j' ai fait. Tu me comprends ?
Stephen : C' était donc ça !
Stephen : Stephen, comprends moi. Mets toi donc à ma place.
Stephen : Que je me mette à ta place ? Ok.
Ils changent de place.
Stephen : Voilà, qu' est ce que ça change ? Ecoutes Stephen, dire que tu étais encore mon ami il y a juste avant le dessert de midi.
Stephen : Ne me dis pas des choses pareilles ! Je suis ton ami et je tiens à le rester comme tel.
Stephen : Non c' est trop tard Stephen.
Stephen : Stephen, que me reproches tu donc ?
Stephen : Stephen, pourquoi m' as-tu toujours caché que tu avais du sang noir dans les veines ?
Stephen : Mais voyons Stephen, mon père est né à Stocholm et ma mère est berlinoise, tu le sais bien.
Stephen : Nooonn, tu ments.
Stephen : Stephen, regardes moi bien dans les yeux. Est ce que je te mens ?
Stephen : Je... je... je ne... je ne sais pas, je... je... ne sais pas.
Philippe ( jouant de la guitare ) : Tu me parais soucieuse, Veronica. Est ce que par hasard tu aurais des soucis ou des problèmes qui te font faire du soucis ? Tu me parais soucieuse tu sais. Tu as des soucis ?
Veronica : Non, Philippe. Ca va très bien, je te promets. Je n' ai aucun soucis. Continues de jouer s' il te plait, ça me fera oublier mes soucis. Tu joues merveilleusement bien, tu sais.
Philippe : Oh, question d' entraînement et puis peut-être aussi parce que je t' aime.
Veronica : Tu sais bien que c' est impossible.
Philippe : Qu' est ce qui est impossible ?
Veronica : Mais tu sais très bien que je viens de quitter Marc pour Andrew et que j' aime encore Peter et Julian et Robert et Stephen et Stephen et puis que dirait Jonathan dans tout ça ?
Philippe ( jouant du violoncelle ) : Et puis tu oublies ton mari.
Veronica : Harisson ?
Philippe : Mais non Pépito.
Veronica : Arrêtes de me faire souffrir inutilement, tu oublies que je suis sensible.
Philippe : Excuse moi, excuse moi.
Veronica : Non c' est du passé.
Philippe ( jouant de l' acordéon ) : Mais encore tout à l' heure, tu...
Veronica : C' est fini, je crois que je suis amoureuse du vieil oncle Philibert.
Philippe : ( jouant du saxo ) : Il faudra que tu te décides un jour à choisir Veronica.
Veronica : Toi aussi philippe.
Stephen : Je t' assure que cette personne m' a bien affirmé que tu étais noir.
Stephen : Mais ne crois pas de tels ragots. Tiens regardes, regardes, regardes papa, il ressemble à Paul Newman.
Stephen : Mais c' est Grace Kelly !
Stephen : Non c' est maman.
Stephen : Tu as ses yeux.
Stephen : Tu es rassuré maintenant ?
Stephen : Stephen. Excuse moi, dire que j' ai failli me facher avec toi pour une bêtise.
Stephen : C' est pas grave. Mets ton maillot et rejoins moi à la plage.
Stephen : Stephen, excuse moi mais en fait je crois que je suis jaloux.
Stephen : Pourquoi Stephen ?
Stephen : Parce que j' aimerai bien pouvoir bronzer autant que toi.
Ils rient tous les 2.